L’euro numérique est annoncé pour 2025. Promesse d’innovation pour certains, cheval de Troie du contrôle financier pour d’autres. Au-delà des débats, une chose est sûre : cette transformation monétaire peut présenter des menaces mais aussi des opportunités pour votre argent … pour le meilleur comme pour le pire. Voici ce que vous devez savoir pour protéger et valoriser votre argent dans un monde qui change.

L’euro numérique : qu’est-ce que c’est concrètement ?

 

Sous ses airs de nouveauté technologique, l’euro numérique (ou MNBC – Monnaie Numérique de Banque Centrale) est avant tout une forme digitale de la monnaie fiduciaire actuelle. Il ne s’agit pas d’une cryptomonnaie décentralisée comme le Bitcoin, mais d’une monnaie émise et contrôlée par la Banque Centrale Européenne.

Le principe : chaque citoyen ou entreprise pourrait disposer d’un wallet (portefeuille numérique) pour détenir des euros numériques, accessibles via une application ou une carte. Ce wallet serait lié à un prestataire autorisé (banque, bureau de poste, autorité publique).

Fonctionnalités prévues :

  • Paiement en ligne ou en magasin
  • Envoi d’argent instantané entre particuliers
  • Possibilité de fonctionnement hors ligne
  • Plafond de détention envisagé : environ 3 000 €/personne

L’objectif affiché ? Moderniser les paiements, renforcer la souveraineté monétaire européenne, réduire la dépendance à Visa/Mastercard et favoriser l’inclusion bancaire.

Pourquoi cet objectif est stratégique pour l’Europe ?

 

Actuellement, plus de 60 % des transactions par carte dans la zone euro passent par des systèmes non européens, principalement américains : Visa et Mastercard.

Ces entreprises sont côtées à la bourse de New York (NYSE) et contrôlées par des actionnaires institutionnels majoritairement nord-américains. Elles sont donc soumises à la réglementation et aux intérêts géopolitiques des États-Unis.

✉️ Que se passerait-il si, demain, un conflit ou une tension diplomatique poussait les autorités américaines à restreindre ou suspendre l’accès à leurs réseaux de paiement pour certains pays ou institutions européennes ?

Ce scénario, bien que peu probable à court terme, est stratégiquement inacceptable pour une Europe souhaitant rester souveraine. Cela reviendrait à confier les clés de notre système de paiement à un tiers étranger.

Pour un citoyen français lambda, cela signifie que son accès à ses propres moyens de paiement pourrait dépendre d’une entité étrangère.

En cas de blocage, de sanctions ciblées ou de défauts techniques, c’est toute la chaîne de confiance qui s’effondre. L’euro numérique se positionne donc comme une réponse souveraine à un enjeu de contrôle et de continuité.

C’est également un levier pour harmoniser les services bancaires dans la zone euro, en rendant accessibles des services de paiement gratuits et universels, y compris aux non-bancarisés. Une ambition sociale et politique affichée par la BCE.

Mais derrière ce discours bien rodé, plusieurs questions légitimes surgissent.

Les vraies inquiétudes : ce que l’on vous dit… et ce que l’on tait

 

Derrière les promesses d’efficacité et de sécurité, les risques systémiques et liberticides inquiètent de plus en plus de professionnels de la finance et de citoyens informés.

🔎 Monnaie traçable par nature

 

Contrairement au cash, chaque transaction digitale est potentiellement traçable. Même si la BCE affirme vouloir protéger les données personnelles, l’architecture technique (blockchain, surveillance AML/CFT) rend probable l’existence d’une « backdoor » permettant un accès autoritaire en cas de besoin.

🧵 Programmation de la monnaie

 

Certains prototypes prévoient une programmabilité des euros numériques :

  • Argent utilisable uniquement pour certains achats (ex : alimentation, transports)
  • Délais ou périmètres d’utilisation limités

Cela ouvre la porte à des scénarios de contrôle comportemental, même progressifs (limitation d’achats carbonés, restrictions selon des critères sociaux, etc.).

📉 Menace pour le système bancaire traditionnel

 

Si les particuliers transfèrent une partie significative de leurs liquidités vers des wallets BCE, les banques perdront des ressources et pourraient restreindre leur capacité à prêter. Cela affaiblirait l’économie réelle et accélérerait la centralisation.

🚨 Risque de précédent : mobilisation de l’épargne

 

Une monnaie entièrement numérique rendrait beaucoup plus facile la captation ou l’orientation forcée de l’épargne (ex : plans d’épargne imposés, investissements dirigés vers des fonds d’État, etc.).

🔹 Conclusion intermédiaire : Sans tomber dans le catastrophisme, il serait naïf de croire que cette technologie ne servira que des fins neutres, regardons le cas chinois pour tenter de nous positionner sur le sujet.

 

🇨🇳 Cas chinois : crédit social et monnaie numérique

 

La Chine expérimente depuis plusieurs années un système de crédit social, dans lequel les citoyens sont notés en fonction de leurs comportements administratifs, sociaux et financiers. Ces scores influencent l’accès à certains services : transport, logement, emplois publics, scolarité, etc.

En parallèle, elle déploie son yuan numérique, une monnaie de banque centrale programmable et traçable, testée dans plusieurs villes. Cela permet de bloquer certains types de paiements, d’imposer des conditions d’usage à la monnaie (durée de validité, secteur d’activité autorisé), ou de suivre les comportements de consommation en temps réel.

Ces deux systèmes ne sont pas fusionnés officiellement, mais leur coexistence ouvre la voie à une surveillance financière intégrée au comportement citoyen.

 

🤔 Et si l’euro numérique avait existé en 2020, pendant la crise du Covid ?

 

Imaginons que l’euro numérique ait été en place au moment des confinements et du passe sanitaire. Voici ce qui aurait été possible, techniquement, et potentiellement justifié par des mesures d’exception :

  • Blocage automatique des paiements dans certains lieux pour les non-vaccinés (restaurants, transports, salles de sport, etc.)
  • ⛔️ Restriction des achats jugés « non essentiels » : sorties, loisirs, voyages, habillement
  • ⚖️ Sanctions automatiques (amendes, déductions de comptes) sur base d’infractions aux règles sanitaires
  • 📡 Géolocalisation indirecte via les paiements, permettant d’identifier les individus « hors zone autorisée »
  • 🧠 Création d’une forme de « conformité financière » : accès prioritaire ou restreint à certains services selon comportement

⚡️ Quelle différence avec la carte bancaire d’aujourd’hui ?

 

Aujourd’hui, vous payez avec une carte bancaire privée (Visa, Mastercard), dont les données sont certes collectées, mais pas centralisées au niveau de l’État ni programmables par un pouvoir public.

Avec l’euro numérique, la BCE (ou les autorités nationales) pourrait :

  • Définir où, quand et comment votre argent peut être utilisé
  • Empêcher automatiquement un paiement non autorisé (même sans votre banque)
  • Surveiller en temps réel votre comportement financier global

C’est un changement de paradigme : la carte bancaire est un outil de paiement ; l’euro numérique peut devenir un outil de pilotage comportemental.

Et cela, sans intervention humaine directe. Le simple fait de « ne pas cocher toutes les cases » pourrait limiter vos droits d’accès à certains usages de votre propre argent.

⚠️ Ce n’est pas une fiction : les briques technologiques existent, les usages d’exception ont déjà été testés.

D’où l’importance cruciale d’anticiper, d’adapter vos structures patrimoniales et de protéger vos zones de liberté financière.

Derrière les promesses d’efficacité et de sécurité, les risques systémiques et liberticides inquiètent de plus en plus de professionnels de la finance et de citoyens informés.

 

Et si c’était aussi une opportunité pour reprendre le contrôle de vos finances ?

 

Car oui, chaque grande mutation révèle ses failles mais aussi ses opportunités. Plutôt que de subir, vous pouvez transformer cette transition en levier de protection et de croissance patrimoniale.

📈 Optimiser votre trésorerie : reprendre le pouvoir sur vos liquidités

 

L’un des meilleurs moyens d’anticiper les effets de l’euro numérique est de réorganiser la circulation et le stationnement de votre argent. Aujourd’hui, beaucoup de particuliers comme de chefs d’entreprise concentrent leurs liquidités sur quelques comptes, souvent en zone euro, dans des banques classiques.

Voici plusieurs pistes concrètes :

 

Sortir du « tout compte courant »… en euro et en France

 

Le danger n’est pas de «laisser 100 000€ sur un compte courant», mais plutôt de laisser toutes vos liquidités dans le même système bancaire, sans alternative en cas de blocage ou de restriction.

Exemples concrets de diversification de comptes :
  • Ouvrir un compte bancaire hors zone euro (ex : en couronnes norvégiennes ou suédoises, en francs suisses)
  • Utiliser une banque mutualiste indépendante, moins exposée au contrôle centralisé
  • Répartir vos soldes sur différents établissements et juridictions

🎯 Objectif : fragmenter votre exposition au système bancaire centralisé, tout en gardant de la liquidité.

Allouer stratégiquement vos liquidités

 

Une bonne gestion des liquidités repose sur trois principes :

  1. Disponibilité
  2. Résistance à l’inflation
  3. Décorrélation géographique et monétaire

🔹 Poche de disponibilité immédiate

  • L’équivalent de 3 à 6 mois de revenus (ou charges professionnelles), à placer sur :
    • Livrets ou comptes à vue pour le strict nécessaire
    • Compartiments disponibles en 72h de certains contrats d’assurance-vie haut de gamme
    • Comptes à l’étranger avec virements instantanés possibles

🔹 Poche productive

  • Compte-titres investis dans des entreprises de qualité (dividendes, value stocks)
  • Diversification en devises étrangères selon la zone géographique de l’entreprise :
    • USD pour les sociétés américaines
    • CHF pour les sociétés suisses
    • NOK / SEK pour les marchés nordiques
  • Objectif : battre l’inflation et sortir de la zone euro tout en gardant une certaine liquidité

🔹 Poche exposée à la croissance

 

  • ETF thématiques ou globaux (hors zone euro)
  • SCPI de rendement à l’étranger (ex : Allemagne, Pays-Bas, UK)
  • Private equity : entreprises non cotées dans des juridictions sûres

 

Prévoir des poches de disponibilité décentralisées

  • 📦 Devises physiques (USD, CHF) en coffre
  • 🏦 Comptes bancaires hors zone euro dans des juridictions stables (Suisse, Norvège, Islande, Liechtenstein)
  • 🔐 Portefeuille crypto sécurisé (wallets personnels, hors plateforme) faites-vous accompagner par des experts

 

5 questions à se poser pour ne pas subir l’euro numérique

 

  1. Mon argent aujourd’hui est-il centralisé et exposé ?
  2. Puis-je agir vite si besoin (mobilité de mes fonds) ?
  3. Suis-je 100 % dépendant d’une seule juridiction bancaire ?
  4. Quelle part de mon patrimoine est hors radar, légalement ?
  5. Est-ce que je connais mes marges de manoeuvre fiscales et stratégiques ?

 

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Conclusion : entre contrôle et opportunité, votre liberté financière se prépare

 

L’euro numérique n’est ni bon ni mauvais en soi. C’est un outil. Mais comme tout outil centralisé, il peut être détourné.

Votre mission ?

  • Prendre conscience
  • Projeter intelligemment votre stratégie
  • Ne pas subir, mais anticiper

🔹 Votre liberté financière dépend de votre capacité à vous adapter avant les autres.

Vous vous posez encore des questions sur l’euro numérique ? Voici une synthèse des réponses aux interrogations les plus fréquentes pour mieux comprendre les enjeux et anticiper.

 

 

FAQ – Tout savoir sur l’euro numérique

 

🔹 Qu’est-ce que l’euro numérique ?

 

L’euro numérique est une version digitale de l’euro, émise par la Banque centrale européenne. Contrairement aux cryptomonnaies, il est centralisé et vise à compléter les espèces et cartes bancaires, non à les remplacer.

 

🔹 Quand l’euro numérique sera-t-il lancé ?

 

La phase de préparation se termine en octobre 2025. Le déploiement officiel de l’euro numérique pourrait débuter à partir de 2026, sous réserve de validation politique et technique.

 

🔹 L’euro numérique est-il une cryptomonnaie ?

 

Non. L’euro numérique est une MNBC (Monnaie Numérique de Banque Centrale), entièrement contrôlée par la BCE. Il ne repose pas sur une blockchain publique comme le Bitcoin.

 

🔹 Est-ce que l’euro numérique va remplacer le cash ?

 

Officiellement, non. Le cash devrait rester en circulation. Mais certains experts craignent qu’il soit progressivement marginalisé, au profit d’un euro programmable et traçable.

 

🔹 Quels sont les risques de l’euro numérique ?

 

Les principaux risques évoqués sont :

  • La surveillance des dépenses
  • La restriction potentielle de certains paiements
  • Le contrôle accru sur les comportements financiers

 

🔹 Peut-on refuser l’euro numérique ?

 

L’usage ne sera pas obligatoire au lancement. Mais certaines aides ou paiements publics pourraient, à terme, être versés uniquement en euro numérique.

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