ASSUMER SES RESPONSABILITÉS

Pour protéger l’épargne de sa famille, il faut éviter de fuir ses responsabilités.

Pour mieux comprendre mon propos il faut que je vous raconte une histoire.

Il y a deux ou trois ans, lors d’un goûter dominical, ma belle-mère me confie qu’elle dort mal à cause de la perte de valeur de ses placements. En tant que spécialiste en stratégie patrimoniale, impossible pour moi de rester indifférent. Alors je fais parler belle-maman, et très vite, je découvre que le CIC -sa banque- environ 4 ans auparavant lui a fait placer 100 % du produit de la vente de sa maison sur deux OPCI… qui ont perdu 15 %.

Pas 10 %, pas 50 %, mais bien 100 % de leur capital sur deux supports risqués.

Mais qu’est-ce qu’un OPCI ? On en parle un peu plus loin.

PROTEGER L’EPARGNE DE SA FAMILLE EN ÉVITANT DES CONSEILS BANCAIRES

La première leçon de cette histoire : même les grandes banques peuvent proposer des placements mal adaptés. Pourquoi ? Parce que leurs conseillers sont avant tout des vendeurs de produits maison, souvent sans analyse poussée de votre situation.

Personnellement, je passe en moyenne 4 heures sur une situation patrimoniale pour établir une stratégie d’optimisation… Alors il ne faut rien attendre de très élaboré de la part d’un conseiller qui vous dit quoi faire à la fin d’un premier rendez-vous de moins 30 mn (souvent alors qu’il vient de reprendre le portefeuille client de son prédécesseur).

Protéger l’épargne de sa famille commence par comprendre ça : vous n’êtes pas leur client, vous êtes leur cible.

QUELS REFLEXES À AVOIR FACE À UNE PROPOSITION DE PLACEMENT

  1. Comparez toujours les performances : utilisez des outils comme Quantalys ou étudiez les fiches Morningstar.
  2. Refusez les solutions toutes faites : si on ne vous pose aucune question sur vos objectifs ou votre situation, fuyez.
  3. Exigez de la diversification : un placement unique, aussi prometteur soit-il, n’est jamais prudent.

LE PIÈGE DES FONDS « MAISON »

Pour comprendre cela, laissez-moi poursuivre mon histoire.

Après avoir demandé à mes beaux parents s’ils voulaient que je les aide -ce à quoi ils ont répondu un grand « oui », je n’ai pas tout de suite repris la gestion. J’ai d’abord analysé.

Les deux OPCI de la banque ? -15 % sur la période.

Les concurrents du même secteur ? En plus-value nette (regardez le graphique).

Alors au vu de la situation j’ai pris contact avec le conseiller CIC de mes beaux-parents (en fait la conseillère qui avait repris le dossier) pour lui demander ce qu’elle envisageait comme axe d’amélioration.

Quand elle a compris qu’il allait falloir justifier de cette mauvaise performance la conseillère a voulu se rattraper… en proposant de réorienter le placements vers 10 nouveaux fonds.

Pourquoi pas… Alors je les ai passés un à un sur Quantalys.fr.

Résultat ?

7 sur 10 figuraient parmi les pires du marché.

Et pourtant, cette stratégie était présentée comme « la diversification ».

C’est une technique fréquente : proposer des placements d’apparence variée, mais tous liés à la même banque, au même gestionnaire, au même marché ou au même type d’actif.

C’est de la fausse diversification.

CHOISIR UN CONSEILLER FINANCIER : LES 5 QUESTIONS À POSER

“Comment êtes-vous rémunéré ?” (commission = biais possible). Un bon conseiller doit pouvoir vous proposer un tarif clair pour sa mission de conseil, sans liens financiers avec les produits qu’il recommande.

 

“A quels produits extérieurs à votre structure avez-vous accès ?” Un conseiller qui ne peut vous proposer que les produits de sa banque n’est pas libre.

 

“Depuis quand avez-vous un statut CIF (Conseiller en Investissements Financiers) ?” Ce statut, encadré par l’AMF, garantit un niveau de formation et de conformité élevé.

 

“Quels scénarios d’évolution de mes placements pouvez-vous me montrer ?” Sans projection, aucune stratégie ne tient la route.

 

“Que feriez-vous avec votre propre épargne à ma place ?” Cette question déstabilise parfois, mais elle révèle le niveau d’honnêteté du conseiller.

Un bon conseil = indépendance + pédagogie + diversité de solutions

Un bon conseiller vous apprend à comprendre les mécanismes d’investissement.

Il vous donne les outils pour suivre vos placements dans le temps, poser des questions pertinentes et prendre des décisions éclairées. Il s’efface progressivement, car son rôle est de vous autonomiser.

🔴 À éviter absolument : les conseillers qui vous orientent uniquement vers des fonds maison ou une seule typologie d’investissement, même s’ils affichent de bons résultats passés.

Comme disait ma grand-mère : “On ne met jamais tous ses oeufs dans le même panier.”

LE STATUT QUI PROTÈGE VOTRE FAMILLE : LE CONSEILLER PAYÉ AU CONSEIL

Un conseiller indépendant, non lié à une banque, payé uniquement pour son expertise, vous évitera les conflits d’intérêts.

Contrairement à un vendeur bancaire ou rattaché à un quelconque réseau dit « exclusif » :

  • Il peut vous orienter vers les meilleurs produits du marché, toutes structures confondues (banques, sociétés de gestion, SCPI indépendantes…).
  • Il n’a aucune pression commerciale et ne subit pas d’objectifs de vente.
  • Il pense stratégie globale, pas commission : il bâtit un plan aligné sur vos objectifs de vie, pas sur ses objectifs à lui.

Pour vérifier ce point, exigez un mandat de conseil clair, une lettre de mission signée, et demandez à connaître toutes les sources de rémunération.

COMMENT RÉAGIR APRÈS UN MAUVAIS CONSEIL, pour PROTEGER L’EPARGNE DE SA FAMILLE  ?

Voici ce dont vous pouvez vous inspirer et que j’ai mis en place pour ma belle-famille :

  • Analyse froide de la situation : nous avons listé tous les supports, leurs performances, et leurs frais.
  • Revue sectorielle diversifiée : nous avons rééquilibré entre immobilier, obligations, actions internationales, métaux précieux, et liquidités (non, en réalité elle était tellement craintive que j’ai tout mis -temporairement- sur un fonds à capital garanti).
  • Ajustements programmés tous les trimestres : suivi régulier, reporting simplifié, arbitrages guidés par la situation économique et familiale (là aussi, j’ai attendu 18 mois, avant de l’inciter à s’ouvrir à la question de la rentabilité, ne serait ce que pour protéger son capital de l’inflation : + 25 % en 5 ans à l’époque).

Trois ans plus tard, le capital est sauvé, le sommeil aussi. Il est rarement trop tard pour corriger, à condition de réagir.

PROTEGER L’EPARGNE DE VOTRE  FAMILLE : VOUS AUSSI, DEVENEZ AUTONOME

📅 Une fois par mois — dans un webinaire, une newsletter ou une vidéo YouTube — je vous partage comment :

  • Détecter un bon ou un mauvais placement
  • Comprendre les conflits d’intérêt (bancaires ou assuranciel)
  • Bâtir votre stratégie patrimoniale, même sans être expert

📋 Pour cela, vous pouvez rejoindre les autres membres du Cercle Privé ici, ou au moins découvrir à quoi cela ressemble : https://c447-thierry.systeme.io/cercleprive

EN CONCLUSION POUR PROTEGER L’EPARGNE DE SA FAMILLE

Finalement ce qu’il faut retenir de cette histoire, c’est que la confiance ne suffit pas. Votre savoir est votre meilleur bouclier

Le cas de ma belle-mère n’est pas une exception. C’est la règle pour des milliers de familles mal accompagnées.

⚠️ Ne confiez pas votre avenir à un vendeur. Prenez le pouvoir, formez-vous, choisissez des experts qui vous rendent plus libre.

Protéger l’épargne de sa famille, c’est avant tout reprendre le contrôle.

Et puis, — pour rappel — objectivement, si l’épargne de votre famille est bien protégée, dites-vous qu’il vous en restera plus au moment de l’héritage 🙂

Allez, on assume.

Pour finir, et tenter d’être le plus transparent, je dois vous avouer que je suis moi-même un vendeur de produits d’investissement mais aussi un formateur professionnel qui a pendant près de 13 ans formé d’autres vendeurs professionnels.

J’ai donc connu de l’intérieur tous ces réseaux, et souhaite aujourd’hui vous donner la possibilité de vous passer d’intermédiaires pour reprendre le contrôle de vos finances, qui sont souvent le fruit d’une vie de travail voire de celui de plusieurs générations.

Je profite pour conclure également que j’ai beaucoup de bienveillance pour tous les conseillers « exclusifs » qui tentent d’apporter le meilleur conseil à leurs clients malgré les contraintes et pressions diverses quotidiennes qui pèsent sur eux.

A ceux là je dis, si la pression devient trop forte : prenez contact avec moi, car j’ai LA SOLUTION pour vous permettre de vous retrouver aligné avec vos VALEURS sans devoir sacrifier votre VIE et/ou votre REMUNERATION.

J’espère que cet article vous aura éclairé

en attendant,

🙏 (re)Devenez un(e) Leader R.A.R.E c’est à dire Rebelle Audacieux(se) pRoactif(ve) et Entreprenant(e) pour une vie plus LIBRE -la votre-

A bientôt,

Thierry

 

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